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A cloud formation above a dense rainforest, symbolizing the natural cycle of weather patterns and climate in the Amazon
π Planète

Eau bleue et verte : pourquoi nous sommes tous concernés

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Pilar Acosta
professeure en management de l'innovation à l'École polytechnique (IP Paris)
Juan Diego Avila
Juan Diego Avila Hurtado
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
Hector Bonnel
Hector Bonnel
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
Alexander Bracklo
Alexander Bracklo
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
En bref
  • Si les politiques en matière d’eau se concentrent sur les sources d’eau visibles (eau bleue), la prise en compte de l’eau stockée dans le sol et la végétation (eau verte) est primordiale.
  • L’eau verte est la plus grande contributrice d’eau douce au niveau mondial, et elle est nécessaire aux écosystèmes terrestres, qui peuvent absorber 25 à 30 % du dioxyde de carbone émis par les combustibles fossiles.
  • L’eau évaporée d'une région d’un pays peut avoir un impact significatif sur les précipitations dans des régions éloignées, car les pays sont interconnectés en termes de cycle hydrologique.
  • L’eau doit être reconnue comme un bien commun mondial, où les ressources en eau visibles, l’eau verte et les flux d’humidité atmosphérique d’un pays, impactent d’autres pays du monde.
  • La COP29 a permis de poser les jalons d’un pacte mondial pour l’eau, en soulignant la nécessité de prendre en compte les enjeux liés à l’eau des populations autochtones, des jeunes et des migrants.

Il est impératif de s’at­ta­quer à la crise de l’eau pour s’adapter au cli­mat mon­di­al. Les poli­tiques actuelles en matière d’eau se con­cen­trent prin­ci­pale­ment sur les sources d’eau vis­i­bles, ou « bleues », et nég­li­gent sou­vent le rôle essen­tiel de l’eau « verte », stock­ée dans le sol et la végé­ta­tion, qui con­stitue env­i­ron 60 % des pré­cip­i­ta­tions ter­restres mon­di­ales. Recon­naître l’eau comme un bien com­mun mon­di­al est essen­tiel pour attein­dre les objec­tifs cli­ma­tiques et les objec­tifs de développe­ment durable.

Lors de la COP29, les négo­ci­a­tions visent à con­clure des accords pour répon­dre de manière adéquate à la crise de l’eau ; toute­fois, pour ce faire, une bonne com­préhen­sion du cycle hydrologique sous-jacent est néces­saire. L’eau, ou cycle hydrologique, est con­sid­éré comme « […] un sys­tème com­plexe com­posé de dif­férents réser­voirs qui inter­agis­sent avec d’autres com­posants du sys­tème ter­restre, tels que l’at­mo­sphère, la biosphère et la lithos­phère, avec des forces vari­ables et sur un large éven­tail d’échelles1 » et qui est régi par le ray­on­nement solaire et la grav­ité, l’eau se trans­for­mant en dif­férents états (liq­uide, gaz, solide) et se déplaçant entre l’at­mo­sphère, l’océan et la terre. L’évapotranspiration de l’eau part des ter­res et des mass­es d’eau, puis est trans­portée, con­den­sée et finale­ment pré­cip­itée à nou­veau sur la sur­face de la Terre.

Crise mondiale de l’eau

À l’échelle mon­di­ale, nous sommes en train de déséquili­br­er le cycle hydrologique. Le change­ment cli­ma­tique induit par l’Homme, la déforesta­tion et la perte de bio­di­ver­sité mod­i­fient les régimes de pré­cip­i­ta­tions. Avec l’aug­men­ta­tion de la tem­péra­ture, le cycle s’in­ten­si­fie et éva­pore plus d’eau, ce qui entraîne des phénomènes météorologiques plus extrêmes, tels que des pré­cip­i­ta­tions extrêmes, des oura­gans et des inon­da­tions côtières2.

Les poli­tiques actuelles en matière d’eau se con­cen­trent prin­ci­pale­ment sur les sources d’eau vis­i­bles, telles que les riv­ières et les océans (eau bleue), tout en nég­ligeant sou­vent l’im­por­tance de l’eau verte. Pour­tant, des preuves sci­en­tifiques mon­trent qu’en­v­i­ron 60 % des pré­cip­i­ta­tions qui tombent sur la terre finis­sent par être stock­ées sous forme d’eau verte, ce qui indique en out­re que l’eau verte est la plus grande con­tributrice d’eau douce au niveau mon­di­al3. L’im­por­tance de l’eau verte est égale­ment abor­dée par Friedling­stein et al.4, qui soulig­nent que l’eau verte dans les sols est néces­saire aux écosys­tèmes ter­restres, qui peu­vent absorber 25 à 30 % du dioxyde de car­bone émis par les com­bustibles fossiles.

Fig­ure 1. Con­nex­ions entre pays par l’hu­mid­ité atmo­sphérique ter­restre glob­ale (Glob­al Com­mis­sion on the Eco­nom­ics of Water, 2024)

La fig­ure 1 ci-dessus représente le réseau mon­di­al des flux d’hu­mid­ité ter­restre entre dif­férentes régions, mon­trant à quel point notre monde est inter­con­nec­té par les riv­ières atmo­sphériques. Les flèch­es représen­tent la direc­tion du flux d’hu­mid­ité, à tra­vers deux proces­sus : l’é­vapo­tran­spi­ra­tion, proces­sus par lequel l’eau est trans­férée de la terre à l’at­mo­sphère par éva­po­ra­tion et tran­spi­ra­tion (des plantes), et les pré­cip­i­ta­tions, humid­ité qui retourne à la terre sous forme de pluie. Sur la carte, des points présen­tent égale­ment le cen­tre géo­graphique de chaque pays pour mon­tr­er que l’eau s’é­va­pore et se pré­cip­ite de chaque pays vers le reste du monde. Le réseau mon­tre donc que les pays sont forte­ment inter­con­nec­tés en ce qui con­cerne les flux d’hu­mid­ité. Il s’ag­it d’une preuve sci­en­tifique que l’eau éva­porée d’une région d’un pays peut avoir un impact sig­ni­fi­catif sur les pré­cip­i­ta­tions dans des régions éloignées ; les pays sont encore plus inter­con­nec­tés en ter­mes de cycle hydrologique qu’on ne le pen­sait auparavant.

À l’in­star des bassins flu­vi­aux et des aquifères, l’hu­mid­ité atmo­sphérique trans­porte l’eau d’un pays à l’autre, à tra­vers les océans et les con­ti­nents5, ce qui sig­ni­fie que les riv­ières atmo­sphériques peu­vent être suiv­ies pour démon­tr­er com­ment les activ­ités économiques qui se déroulent dans une région ou un pays peu­vent avoir un impact sur d’autres régions situées en aval.

Par exem­ple, l’é­va­po­ra­tion de l’eau en Afrique de l’Ouest est trans­portée par le vent jusqu’à la forêt ama­zoni­enne (prin­ci­pale­ment au Brésil), où elle arrive sous forme de pré­cip­i­ta­tions. Or, au cours de la dernière décen­nie, le Brésil a encour­agé des poli­tiques d’épuise­ment des ressources de la forêt ama­zoni­enne, qui entraî­nent une perte de disponi­bil­ité de l’eau verte à mesure que la capac­ité de la terre à stock­er et à utilis­er l’eau verte dis­paraît. Il y a donc moins d’eau verte qui peut s’é­va­por­er dans la forêt ama­zoni­enne pour être trans­portée plus loin sous le vent vers les pays voisins. C’est le cas de pays comme la Colom­bie, qui dépen­dent forte­ment de l’eau de pluie pour la con­som­ma­tion et la pro­duc­tion d’én­ergie, étant don­né que l’épuise­ment des ressources au Brésil a entraîné une baisse du ren­de­ment de l’eau6.

L’in­ter­con­nex­ion mon­di­ale dans le cycle de l’eau est un fait, et cela sig­ni­fie que nous devons com­mencer à abor­der la crise de l’eau de manière holis­tique, où l’eau verte et l’eau bleue sont au pre­mier plan des poli­tiques et des pactes à l’échelle mondiale.

L’eau, un bien commun mondial

Si l’eau fait par­tie de ce sys­tème com­plexe appelé cycle hydrologique (ou cycle de l’eau), sa ges­tion néces­site un change­ment de per­cep­tion. L’eau doit être de plus en plus con­sid­érée comme un bien com­mun mon­di­al. Mais qu’im­plique exacte­ment ce concept ?

Pre­mière­ment, recon­naître l’eau comme un bien com­mun mon­di­al, c’est recon­naître que les com­mu­nautés, les pays et les régions sont inter­con­nec­tés, non seule­ment par des ressources en eau vis­i­bles (eau bleue, comme les riv­ières et les lacs), mais aus­si par des flux d’hu­mid­ité atmo­sphérique et de l’eau verte (eau stock­ée dans le sol et la végé­ta­tion). Deux­ième­ment, ce change­ment place l’eau en haut de l’a­gen­da inter­na­tion­al car il com­prend que l’im­pact de l’An­thro­pocène sur le cycle hydrologique est intime­ment lié à la pres­sion qu’il exerce sur d’autres proces­sus alar­mants tels que le change­ment cli­ma­tique et la perte de bio­di­ver­sité ; par exem­ple, un appro­vi­sion­nement sta­ble en eau verte est cru­cial pour absorber le dioxyde de car­bone et soutenir les écosystèmes.

En out­re, ce con­cept évite de traiter l’eau de manière cloi­son­née lorsqu’il s’ag­it des objec­tifs du Mil­lé­naire pour le développe­ment. La crise de l’eau n’est pas seule­ment un prob­lème à résoudre dans le cadre de l’ob­jec­tif du développe­ment durable n°6 (ODD6), qui traite prin­ci­pale­ment de l’eau, de l’as­sainisse­ment et de l’hy­giène. L’eau est fon­da­men­tale pour attein­dre pra­tique­ment tous les objec­tifs du développe­ment durable, car un cycle hydrologique désta­bil­isé men­ace la sécu­rité ali­men­taire, la sta­bil­ité économique, la san­té publique et l’équité sociale, qui sont les pier­res angu­laires du développe­ment durable7.

Le pacte mondial de l’eau

Lors de la COP29 à Bak­ou, les négo­ci­a­teurs ont eu une occa­sion unique de pro­mou­voir une approche inté­grée pour résoudre la crise de l’eau et de pos­er les jalons d’un pacte mon­di­al unifié pour l’eau en adop­tant la Déc­la­ra­tion de Bak­ou sur l’eau pour l’action climatique.

Le 19 novem­bre (journée con­sacrée à l’al­i­men­ta­tion, à l’a­gri­cul­ture et à l’eau), des élé­ments clés ont été exam­inés en vue de l’élab­o­ra­tion de la déc­la­ra­tion. Un pre­mier résul­tat cru­cial a été l’en­gage­ment à « […] pro­mou­voir le dia­logue et les parte­nar­i­ats en ren­forçant les syn­er­gies entre les COP et en sou­tenant le développe­ment d’une poli­tique d’ac­tion cli­ma­tique col­lab­o­ra­tive et alignée8 ». Cet engage­ment con­stitue une étape impor­tante dans l’étab­lisse­ment d’un pacte mon­di­al pour l’eau, car il place le cycle hydrologique dans son ensem­ble au cœur du trio de Rio — la Con­ven­tion Cadre des Nations Unies pour le Change­ment Cli­ma­tique, la Con­ven­tion sur la diver­sité biologique et la Con­ven­tion des Nations unies sur la lutte con­tre la déser­ti­fi­ca­tion. Après tout, nous savons que la sécu­rité, la con­ser­va­tion et la ges­tion durable de l’eau doivent être traitées inté­grale­ment pour attein­dre les objec­tifs cli­ma­tiques9.

La Déc­la­ra­tion sur l’eau pour l’action cli­ma­tique a égale­ment fait de l’eau un élé­ment fon­da­men­tal de l’ac­tion cli­ma­tique, puisqu’elle demande aux pays de s’en­gager à « […] inté­gr­er effi­cace­ment les con­sid­éra­tions rel­a­tives à l’eau dans la con­cep­tion des poli­tiques cli­ma­tiques, y com­pris dans les Plans nationaux d’adap­ta­tion au change­ment cli­ma­tique (PNACC), les Con­tri­bu­tions déter­minées au niveau nation­al (CDN) et les plans de mise en œuvre asso­ciés, ain­si que les straté­gies et plans d’ac­tion nationaux en matière de bio­di­ver­sité (NBSAPs) […] ». La déc­la­ra­tion n’é­tait pas explicite sur la néces­sité de fix­er des objec­tifs mon­di­aux clairs en matière de con­ser­va­tion de l’eau sous ses formes verte et bleue, lim­i­tant ain­si le sou­tien aux poli­tiques inter­na­tionales de quan­tifi­ca­tion des pro­grès, un aspect cru­cial pour un Pacte mon­di­al pour l’eau bien conçu10.

La Déc­la­ra­tion sur l’eau pour l’action cli­ma­tique ne con­tient pas d’en­gage­ments financiers. Pour qu’un pacte mon­di­al pour l’eau devi­enne une réal­ité, les pays et les insti­tu­tions finan­cières doivent s’en­gager à inve­stir dans des infra­struc­tures durables pour l’eau, des tech­nolo­gies inno­vantes et des efforts de con­ser­va­tion, ce que la déc­la­ra­tion ne sou­tient pas. En out­re, le besoin de trans­parence et de respon­s­abil­ité con­cer­nant l’eau et les util­i­sa­tions liées aux ressources (telles que la déforesta­tion et la pro­duc­tion d’én­ergie) n’a pas été explicite­ment énon­cé. Il est donc plus dif­fi­cile de soutenir des propo­si­tions telles que la nor­mal­i­sa­tion du proces­sus de partage des don­nées, la divul­ga­tion de l’empreinte verte et bleue de l’eau et les pra­tiques durables des entre­pris­es en matière d’eau, qui facili­tent la respon­s­abil­i­sa­tion des entre­pris­es en ter­mes d’im­pact sur le cycle hydrologique11.

Une grande vic­toire en ter­mes d’in­clu­sion sociale a cepen­dant été rem­portée dans le cadre de la déc­la­ra­tion sur l’eau pour l’action cli­ma­tique. Les cinquante pays sig­nataires se sont mis d’ac­cord sur la néces­sité d’in­té­gr­er les points de vue de com­mu­nautés sou­vent mar­gin­al­isées, telles que les pop­u­la­tions autochtones, les migrants et les jeunes. Un pacte mon­di­al pour l’eau aura intrin­sèque­ment besoin de ces voix pour éla­bor­er des poli­tiques effi­caces qui pro­tè­gent les ressources locales en eau sous leurs formes bleues et vertes et respectent les con­nais­sances tra­di­tion­nelles, puisque les com­mu­nautés autochtones sont les gar­di­ennes des ressources naturelles et que les jeunes sont les héri­tiers des con­séquences des poli­tiques actuelles en matière d’eau12.

Quelle est la prochaine étape ?

Alors que les preuves sci­en­tifiques démon­trent que le cycle hydrologique relie les pays et les régions bien plus pro­fondé­ment qu’on ne le pen­sait, un pacte mon­di­al pour l’eau sem­ble être le moyen le plus ambitieux, mais aus­si le plus cru­cial, de s’at­ta­quer à la crise de l’eau. La COP29 avait une occa­sion unique de lancer une feuille de route formelle vers un pacte mon­di­al pour l’eau en soulig­nant le rôle de l’eau dans l’ac­tion cli­ma­tique. Cette déc­la­ra­tion est loin d’être par­faite : elle ne promeut pas un cadre pour le finance­ment de l’eau et du cli­mat, et elle manque l’oc­ca­sion de soutenir les objec­tifs fixés pour l’ac­tion cli­ma­tique. Cepen­dant, la déc­la­ra­tion sou­tient égale­ment la néces­sité d’une col­lab­o­ra­tion entre les COP, promeut l’in­té­gra­tion de l’eau — implicite­ment à la fois bleue et verte — dans les plans de développe­ment nationaux, et demande que la voix des peu­ples autochtones et des jeunes soit au pre­mier plan du débat. Dans l’ensem­ble, la Déc­la­ra­tion sur l’eau pour l’ac­tion cli­ma­tique signée à Bak­ou lors de la COP29 ren­force l’élan que l’eau a pris ces dernières années à l’échelle inter­na­tionale et, à l’ap­proche de la Con­ven­tion des Nations unies sur la lutte con­tre la déser­ti­fi­ca­tion (la COP clé pour l’ac­tion en faveur de l’eau), la com­mu­nauté inter­na­tionale devrait suiv­re de près les mesures que ces pays pren­dront pour con­tin­uer à accroître la vis­i­bil­ité de l’eau dans l’or­dre du jour international.

1Glee­son, T., Wang-Erlands­son, L., Pork­ka, M., Zip­per, S. C., Jaramil­lo, F., Gerten, D., et al (2020). Illu­min­er les mod­ifi­ca­tions du cycle de l’eau et la résilience du sys­tème ter­restre dans l’An­thro­pocène. Water Resources Research, 56,e2019WR024957. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​2​9​/​2​0​1​9​W​R​0​24957
2Caret­ta, M. A., et al. (2022). « Water » dans Cli­mate Change 2022 : Impacts, Adap­ta­tion and Vul­ner­a­bil­i­ty. Con­tri­bu­tion du groupe de tra­vail II au six­ième rap­port d’é­val­u­a­tion du groupe d’ex­perts inter­gou­verne­men­tal sur l’évo­lu­tion du cli­mat. Cam­bridge Uni­ver­si­ty Press. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​7​/​9​7​8​1​0​0​9​3​2​5​8​4​4.006.
3Dou­ville, H., et al. (2021). « Water Cycle Changes » dans Cli­mate Change 2021 : The Phys­i­cal Sci­ence Basis. Con­tri­bu­tion du groupe de tra­vail I au six­ième rap­port d’é­val­u­a­tion du groupe d’ex­perts inter­gou­verne­men­tal sur l’évo­lu­tion du cli­mat. Cam­bridge Uni­ver­si­ty Press. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​7​/​9​7​8​1​0​0​9​1​5​7​8​9​6.001.
4Friedling­stein, P., et al. (2023). « Glob­al Car­bon Bud­get 2023 ». Earth Sys­tem Sci­ence Data, 15(12). https://doi.org/10.5194/essd-15–5301-2023.
5De Petril­lo, E., et al. (2024). Rec­on­cil­ing Tracked Atmos­pher­ic Water Flows to Close the Glob­al Fresh­wa­ter Cycle. https://​doi​.org/​1​0​.​2​1​2​0​3​/​r​s​.​3​.​r​s​-​4​1​7​7​3​11/v1
6Vil­lamizar, S. R., Pine­da, S. M., & Car­ril­lo, G. A. (2019). Les effets de l’u­til­i­sa­tion des ter­res et du change­ment cli­ma­tique sur le ren­de­ment en eau d’un bassin ver­sant en Colom­bie. Water, 11(2), 285. https://​doi​.org/​1​0​.​3​3​9​0​/​w​1​1​0​20285
7Groupe des Nations unies pour le développe­ment durable. (2023). Six Tran­si­tions : Les voies de l’in­vestisse­ment pour réalis­er les SDGS. Nations Unies. https://unsdg.un.org/sites/default/files/2023–09/Six%20Transitions%20English.pdf
8COP29 (2024). « Déc­la­ra­tion de la COP 29 sur l’eau pour l’ac­tion cli­ma­tique. https://​cop29​.az/​e​n​/​p​a​g​e​s​/​c​o​p​2​9​-​d​e​c​l​a​r​a​t​i​o​n​-​o​n​-​w​a​t​e​r​-​f​o​r​-​c​l​i​m​a​t​e​-​a​ction
9Del­lapen­na, J. & Gup­ta, J. (2021). « Fun­da­men­tal con­cepts of prop­er­ty in water and the role of mar­kets in water gov­er­nance » in Hand­book of water resources man­age­ment : Dis­cours­es, con­cepts and exam­ples. Springer. https://​doi​.org/​1​0​.​4​3​3​7​/​9​7​8​1​7​8​3​4​7​7​0​0​5.X.7.
10Parte­nar­i­at mon­di­al de l’eau. (2015). Inté­gra­tion de la ges­tion des eaux souter­raines dans les organ­ismes de bassin trans­frontal­iers en Afrique – un manuel de for­ma­tion. https://​www​.gwp​.org/​g​l​o​b​a​l​a​s​s​e​t​s​/​g​l​o​b​a​l​/​t​o​o​l​b​o​x​/​r​e​f​e​r​e​n​c​e​s​/​t​r​a​i​n​i​n​g​s​m​a​n​u​a​l.pdf
11Kochhar, K. et al. (2015). Is the Glass Half Emp­ty Or Half Full ? Issues in Man­ag­ing Water Chal­lenges and Pol­i­cy Instru­ments. Fonds moné­taire inter­na­tion­al. https://​www​.eli​brary​.imf​.org/​v​i​e​w​/​j​o​u​r​n​a​l​s​/​0​0​6​/​2​0​1​5​/​0​1​1​/​0​0​6​.​2​0​1​5​.​i​s​s​u​e​-​0​1​1​-​e​n.xml
12UN Water. (2024). Stratégie à l’échelle du sys­tème des Nations unies pour l’eau et l’as­sainisse­ment. Nations unies. https://www.unwater.org/sites/default/files/2024–07/UN_System-wide_Strategy_for_Water_and_Sanitation_July2024_vs23July2024.pdf

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