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Aerial view of the coastline in Barbados in Caribbeans
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COP29 : des décisions cruciales pour protéger les petits États insulaires

Patricia Crifo
Patricia Crifo
professeure d’économie à l’École polytechnique (IP Paris)
Shinichi Mizuno
Shinichi Mizuno
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
Andres Rocha
Andres Rocha
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
Seiji Leung
Seiji Leung
étudiant en Master à l'École polytechnique (IP Paris)
En bref
  • La COP29 est une occasion cruciale de présenter les décisions nécessaires pour la protection des petits États insulaires en développement (PEID).
  • Ces pays et territoires font face à des défis de développement uniques, liés à leur petite taille géographique, leur isolement et leurs ressources naturelles limitées.
  • Lors de la COP28, la création du fonds « Pertes et dommages » a engagé les nations à investir dans la transition écologique des PEID et la COP29 vise à introduire de nouvelles solutions innovantes.
  • Les MAP encouragent en ce sens des stratégies multisectorielles pour réduire les émissions de GES et renforcer la résilience des PEID face aux risques climatiques.
  • Il appartient à la communauté internationale de prioriser les ressources financières ou encore la simplification de l’accès au financement climatique pour les PEID.

Le terme « petits États insu­laires en développe­ment » (PEID) est util­isé pour décrire un groupe dis­tinct de pays en développe­ment qui parta­gent des vul­néra­bil­ités sociales, économiques et envi­ron­nemen­tales spé­ci­fiques. Ce groupe de pays et de ter­ri­toires1 présente des défis de développe­ment uniques en rai­son de leur petite taille géo­graphique, de leur isole­ment et de leurs ressources naturelles lim­itées. Leurs vul­néra­bil­ités économiques découlent de leur dépen­dance à l’é­gard d’une gamme étroite d’ex­por­ta­tions et d’une forte dépen­dance à l’é­gard des impor­ta­tions, exac­er­bées par leur expo­si­tion aux risques envi­ron­nemen­taux, notam­ment au change­ment cli­ma­tique, aux cat­a­stro­phes naturelles et à  l’élé­va­tion du niveau de la mer. Des risques qui men­a­cent à la fois les com­mu­nautés urbaines et rurales, et qui font du change­ment cli­ma­tique une réal­ité quo­ti­di­enne pour ces nations insu­laires plutôt qu’une men­ace théorique.

Les Nations unies ont recon­nu les défis uniques aux­quels sont con­fron­tés les PEID et ont fourni des plate­formes telles que le pro­gramme d’ac­tion de la Bar­bade (1994), la stratégie de Mau­rice (2005) et la voie SAMOA (2014) pour répon­dre à leurs besoins spé­ci­fiques. Les con­férences inter­na­tionales sur le cli­mat, notam­ment les COP28 et COP29, ont de plus en plus mis l’ac­cent sur les straté­gies de résilience des PEID, les déficits de finance­ment et le besoin pres­sant d’une col­lab­o­ra­tion mon­di­ale pour soutenir ces nations vulnérables.

Recon­nais­sant ces vul­néra­bil­ités, les efforts inter­na­tionaux se sont con­cen­trés sur la prise en compte des besoins spé­ci­fiques des PEID, notam­ment par le biais d’ini­tia­tives mis­es en avant lors des con­férences de la Con­férence des Par­ties (COP).

Des engagements à l’action : Les PEID aux COP28 et COP29

Lors de la COP28, l’ac­cord his­torique sur la créa­tion du fonds « Pertes et Dom­mages » a con­sti­tué une avancée majeure. Ini­tiale­ment pro­posé lors de la COP27, ce fonds engageait de nom­breux pays à inve­stir dans la tran­si­tion écologique et les mesures d’adap­ta­tion au cli­mat des nations en développe­ment. Le mon­tant total promis lors de la COP28 a atteint env­i­ron 770 mil­lions de dol­lars. Cepen­dant, ce chiffre ne représente qu’en­v­i­ron 0,2 % des besoins estimés des PEID, qui com­pren­nent des investisse­ments dans des tech­nolo­gies d’adap­ta­tion cru­ciales pour empêch­er leur dis­pari­tion physique et la tran­si­tion vers des sources d’én­ergie durables2.

S’ap­puyant sur cette base, la COP29 est passée des engage­ments à l’opéra­tionnal­i­sa­tion. Le Fonds pour les pertes et dom­mages est prêt à dis­tribuer des fonds d’i­ci 2025, la Suède appor­tant une con­tri­bu­tion sup­plé­men­taire de 19 mil­lions de dol­lars, ce qui porte le total des engage­ments à plus de 720 mil­lions de dol­lars. Cette étape reflète les pro­grès accom­plis, mais comme l’a souligné le secré­taire général des Nations unies, António Guter­res, il reste encore beau­coup à faire. Lors de la COP29, il a appelé à la mise en place de sources de finance­ment inno­vantes, telles que des tax­es de sol­i­dar­ité sur le trans­port mar­itime, l’avi­a­tion et l’ex­trac­tion de com­bustibles fos­siles, et au ren­force­ment des capac­ités de prêts mul­ti­latéraux pour faire face à l’am­pleur de la crise :

« La créa­tion du Fonds pour pertes et dom­mages est une vic­toire pour les pays en développe­ment, pour le mul­ti­latéral­isme et pour la jus­tice. Mais sa cap­i­tal­i­sa­tion ini­tiale de 700 mil­lions de dol­lars est loin de répar­er les torts infligés aux plus vul­nérables (…). J’ex­horte les pays à engager de nou­veaux finance­ments en faveur du Fonds. Et à faire des chèques en con­séquence. Mais les flux bilatéraux ne suf­firont pas. Nous avons besoin de nou­velles répons­es et de nou­velles sources pour répon­dre à l’am­pleur des besoins. J’in­vite les pays à con­venir d’un nou­v­el objec­tif de finance­ment de la lutte con­tre le change­ment cli­ma­tique qui fasse appel à des sources inno­vantes. Nous devons met­tre en place des tax­es de sol­i­dar­ité sur des secteurs tels que le trans­port mar­itime, l’avi­a­tion et l’ex­trac­tion de com­bustibles fos­siles, afin de con­tribuer au finance­ment de l’ac­tion cli­ma­tique.  Nous avons besoin d’un prix équitable du car­bone. Et, plus générale­ment, nous devons égale­ment soutenir les ban­ques mul­ti­latérales de développe­ment afin d’ac­croître leur capac­ité de prêt, de manière à ce qu’elles soient en mesure de répon­dre à la crise cli­ma­tique. »

Les dirigeants des PEID présents à la COP29 se sont fait l’é­cho de ces deman­des. Le prési­dent de l’Al­liance des petits États insu­laires (AOSIS), M. Toe­ole­su­lusu­lu Cedric Schus­ter, a souligné l’ur­gence d’ac­céder au fonds et de le ren­dre opéra­tionnel, en insis­tant sur la néces­sité de met­tre en place des voies équita­bles et ratio­nal­isées pour le finance­ment de la lutte con­tre le change­ment climatique :

« Lors de la COP26, on nous a promis de dou­bler le finance­ment de l’adap­ta­tion, mais l’ac­cès reste dif­fi­cile pour les pays comme le nôtre [N.D.L.R. : Les Samoa] qui ont le moins de capac­ités et de ressources. (…) Le fonds nou­velle­ment créé pour répon­dre aux pertes et dom­mages doit entr­er en jeu ici. Les petits États insu­laires plaident en faveur d’un tel fonds depuis de nom­breuses années. Il est essen­tiel qu’il soit pleine­ment opéra­tionnel, cap­i­tal­isé et qu’il com­mence à débours­er des fonds aus­si rapi­de­ment que pos­si­ble. »

L’adop­tion de la déc­la­ra­tion de Bak­ou lors de la COP29 a mis l’ac­cent sur des actions pra­tiques, en faisant enten­dre la voix des PEID et en s’at­taquant aux effets sur la san­té grâce à des col­lab­o­ra­tions avec l’Or­gan­i­sa­tion mon­di­ale de la san­té et d’autres par­ties prenantes. Cet agen­da élar­gi reflète une com­préhen­sion holis­tique de la résilience, allant au-delà des finances et des infra­struc­tures pour inclure la san­té publique et le bien-être.

Voies d’action multisectorielles et résilience des villes côtières vulnérables

En rai­son de leur éloigne­ment, de la rareté de leurs ressources et de leur vul­néra­bil­ité aux intem­péries, les PEID sont par­ti­c­ulière­ment vul­nérables aux effets du change­ment cli­ma­tique. Des solu­tions inno­vantes et inté­grées, qui s’at­taque­nt à la fois aux risques à court terme et à la dura­bil­ité à long terme, sont néces­saires pour faire face à ces prob­lèmes exac­er­bés. L’adop­tion de voies d’ac­tion mul­ti­sec­to­rielles (Adopt­ing Mul­ti­sec­toral Action Path­ways, [MAP]), un cadre créé pour traiter les prob­lèmes inter­dépen­dants aux­quels sont con­fron­tés les PEID, en par­ti­c­uli­er dans leurs régions les plus vul­nérables, comme les villes côtières, est l’une de ces solutions.

Grâce à des efforts coor­don­nés entre des secteurs tels que l’in­fra­struc­ture, la finance, l’é­d­u­ca­tion, la san­té et l’a­gri­cul­ture, les MAP four­nissent un cadre de coopéra­tion pour relever des défis socié­taux com­plex­es. Les MAP génèrent des syn­er­gies qui ren­for­cent la résilience en coor­don­nant des objec­tifs com­muns, en impli­quant les par­ties prenantes, en com­bi­nant les ressources et en garan­tis­sant la respon­s­abil­ité de la gou­ver­nance. Les MAP favorisent la plan­i­fi­ca­tion inté­grée dans les domaines de l’én­ergie, des trans­ports et du développe­ment urbain en vue de l’adap­ta­tion au cli­mat, ce qui per­met de réduire les émis­sions de gaz à effet de serre et d’ac­croître la capac­ité des com­mu­nautés à résis­ter aux risques climatiques.

En rai­son de leur éloigne­ment, de la fragilité de leurs écosys­tèmes et de leur dépen­dance à l’é­gard d’é­conomies trib­u­taires des ressources, les PEID sont con­fron­tés à des dif­fi­cultés sup­plé­men­taires. Ces vul­néra­bil­ités sont aggravées par le manque de finance­ment, le poids de la dette et l’in­suff­i­sance des ressources tech­nologiques et humaines. Les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les oura­gans, les cyclones et l’élé­va­tion du niveau de la mer exac­er­bent les men­aces envi­ron­nemen­tales telles que l’éro­sion des sols, la dégra­da­tion des ter­res et la pénurie d’eau, met­tant en péril les infra­struc­tures vitales et les moyens de sub­sis­tance. Le besoin urgent de straté­gies de résilience ciblées est mis en évi­dence par le fait que des îles du Paci­fique comme Van­u­atu sont régulière­ment con­fron­tées à des cyclones et à l’éro­sion côtière, tan­dis que des pays des Caraïbes comme la Dominique et la Jamaïque sont con­fron­tés à une urban­i­sa­tion rapi­de et à la crois­sance des étab­lisse­ments informels3.

L’adap­ta­tion aux effets du cli­mat est entravée par une ges­tion urbaine cloi­son­née qui frag­mente les répons­es entre des secteurs tels que l’in­fra­struc­ture, la san­té et l’en­vi­ron­nement. Le manque de partage des don­nées entre les agences réduit encore l’ef­fi­cac­ité et com­plique la mise en œuvre de straté­gies coor­don­nées4.

Le finance­ment est un autre obsta­cle majeur, les ressources étant iné­gale­ment répar­ties, il est dif­fi­cile pour les PEID d’obtenir un sou­tien équitable et cohérent pour une résilience à long terme5. Les approches ciblées et mul­ti­sec­to­rielles telles que les MAP sont essen­tielles pour relever effi­cace­ment ces défis inter­dépen­dants. Les études de cas suiv­antes illus­trent la manière dont les MAP sont appliquées pour ren­forcer la résilience dans les régions du Paci­fique et des Caraïbes.

Stratégies de résilience régionales : Îles du Pacifique et des Caraïbes

Au Van­u­atu, les ini­tia­tives du MAP telles que la résilience urbaine inté­grée dans les petits États insu­laires en développe­ment (IUR-SIDS) et le pro­jet de résilience urbaine du Grand Port Vila (GPVURP) démon­trent com­ment les straté­gies mul­ti­sec­to­rielles ren­for­cent la résilience. Soutenus par la Banque asi­a­tique de développe­ment et le Pro­gramme des Nations unies pour le développe­ment (PNUD), la mise en com­mun des ressources et l’en­gage­ment des par­ties prenantes ont été essen­tiels à ces pro­jets, per­me­t­tant l’in­té­gra­tion des infra­struc­tures, de la gou­ver­nance et des solu­tions écologiques, telles que les abris anti­cy­cloniques, la for­ma­tion à la plan­i­fi­ca­tion urbaine et la restau­ra­tion des man­groves pour la défense côtière. Leur impact s’é­tend au-delà de Port-Vila, ser­vant de mod­èle de résilience pour d’autres îles du Paci­fique6.

Le GPVURP se con­cen­tre sur la gou­ver­nance et l’in­fra­struc­ture, impli­quant la par­tic­i­pa­tion du pub­lic et la car­togra­phie des risques pour faire face aux risques de cat­a­stro­phes. Avec un finance­ment de 11,77 mil­lions de dol­lars, il met l’ac­cent sur les solu­tions locales pour résis­ter aux cyclones et réduire les inon­da­tions urbaines7.

Le besoin urgent de straté­gies de résilience ciblées est mis en évi­dence par le fait que des îles du Paci­fique comme Van­u­atu sont régulière­ment con­fron­tées à des cyclones et à l’éro­sion côtière.

Les pro­grammes MAP dans les Caraïbes soulig­nent l’im­por­tance de l’im­pli­ca­tion des autorités locales dans l’adap­ta­tion au cli­mat. En Jamaïque, la loi de 2016 sur la gou­ver­nance locale charge les munic­i­pal­ités d’ap­pli­quer la plan­i­fi­ca­tion urbaine, de pro­mou­voir la san­té envi­ron­nemen­tale et de gér­er les cat­a­stro­phes. Mal­gré les dif­fi­cultés finan­cières et tech­niques, les out­ils TIC (Tech­nolo­gies de l’information et de la com­mu­ni­ca­tion) tels que les médias soci­aux ont amélioré l’en­gage­ment des citoyens, per­me­t­tant aux com­mu­nautés de Kingston de par­ticiper à l’adap­ta­tion cli­ma­tique8.

De même, la loi sur les cor­po­ra­tions munic­i­pales de Trinité-et-Toba­go con­fie aux gou­verne­ments locaux la ges­tion des cat­a­stro­phes et la régle­men­ta­tion envi­ron­nemen­tale, mais des lim­i­ta­tions finan­cières et tech­niques empêchent une mise en œuvre com­plète. Des prob­lèmes tels que les inon­da­tions soulig­nent la néces­sité de parte­nar­i­ats mul­ti­sec­to­riels pour abor­der la résilience. Les approches de la MAP à Trinité-et-Toba­go et en Jamaïque pour­raient amélior­er l’adap­ta­tion au cli­mat en encour­ageant la col­lab­o­ra­tion entre les gou­verne­ments, les entre­pris­es et les organ­i­sa­tions inter­na­tionales, en pro­mou­vant le partage des ressources, l’ac­cès aux don­nées et le ren­force­ment des capacités.

Perspectives comparatives : Approches des Caraïbes et du Pacifique

Les PEID du Paci­fique et des Caraïbes utilisent des straté­gies dif­férentes pour la résilience cli­ma­tique. Le Paci­fique s’ap­puie sur la coopéra­tion régionale, illus­trée par le Forum des îles du Paci­fique et le Pacif­ic Adap­ta­tion to Cli­mate Change and Resilience (PACRES), pour coor­don­ner les répons­es aux cat­a­stro­phes, pro­téger les ressources marines et ren­forcer les capac­ités com­munes. En revanche, les Caraïbes se con­cen­trent sur des parte­nar­i­ats inter­na­tionaux tels que le PACC 2030 (Parte­nar­i­at États-Unis-Caraïbes pour faire face à la crise cli­ma­tique de 2030), qui sou­tient les pro­jets d’én­ergie pro­pre et le finance­ment du développe­ment pour attein­dre les objec­tifs de l’Ac­cord de Paris. Ces dif­férences sug­gèrent que si les îles des Caraïbes béné­fi­cient de parte­nar­i­ats mon­di­aux et de l’in­té­gra­tion des poli­tiques nationales, les îles du Paci­fique ont besoin d’une col­lab­o­ra­tion régionale. Des straté­gies flex­i­bles de MAP sont essen­tielles pour répon­dre aux besoins socio-économiques et géo­graphiques uniques de chaque région.

Perspectives d’avenir et appel à l’action

À l’ap­proche de la COP30, l’élan acquis lors de la COP29 offre une oppor­tu­nité vitale d’é­ten­dre les pro­grammes du MAP et d’obtenir un sou­tien inter­na­tion­al sig­ni­fi­catif pour les PEID. Le pas­sage des promess­es à l’ac­tion tan­gi­ble souligne la néces­sité d’une col­lab­o­ra­tion, de solu­tions inno­vantes et de straté­gies de résilience adaptées.

Bien que des pro­grès aient été accom­plis, des lacunes impor­tantes sub­sis­tent. La com­mu­nauté inter­na­tionale doit don­ner la pri­or­ité aux ressources finan­cières, à l’as­sis­tance tech­nique et à la ratio­nal­i­sa­tion de l’ac­cès au finance­ment cli­ma­tique. Les parte­nar­i­ats qui tien­nent compte des vul­néra­bil­ités pro­pres aux PEID sont essen­tiels pour garan­tir des solu­tions durables et équitables.

Les enjeux sont exis­ten­tiels. Grâce à une action déci­sive, à des investisse­ments nova­teurs et à la sol­i­dar­ité mon­di­ale, les PEID peu­vent devenir des mod­èles de résilience et de dura­bil­ité et relever les défis du change­ment cli­ma­tique avec force et adapt­abil­ité. Les plans d’ac­tion nationaux offrent un cadre pra­tique pour y par­venir, en favorisant la col­lab­o­ra­tion entre les secteurs et en don­nant aux com­mu­nautés locales les moyens de met­tre en œuvre des solu­tions adap­tées et efficaces.

Le temps des promess­es est révolu. L’avenir des PEID dépend d’une action immé­di­ate et coor­don­née de la part de la com­mu­nauté mondiale.

1Exem­ples de PEID : Caraïbes : Antigua-et-Bar­bu­da, Bahamas, Bar­bade, Dominique, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vin­cent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Toba­go. Paci­fique : Fid­ji, Kiri­bati, Îles Mar­shall, Micronésie, Nau­ru, Palau, Papouasie-Nou­velle-Guinée, Samoa, Îles Salomon, Ton­ga, Tuvalu, Van­u­atu. Atlan­tique, océan Indi­en, Méditer­ranée et mer de Chine mérid­ionale : Cap-Vert, Comores, Guinée-Bis­sau, Mal­dives, Mau­rice, São Tomé et Príncipe, Sey­chelles, Sin­gapour.
2Cri­fo P. & S. D’Al­laglio (2024), Why COP28 was a crit­i­cal con­fer­ence for small island states. Per­spec­tives poly­tech­niques. https://​www​.poly​tech​nique​-insights​.com/​e​n​/​c​o​l​u​m​n​s​/​e​c​o​n​o​m​y​/​w​h​y​-​c​o​p​2​8​-​w​a​s​-​a​-​c​r​i​t​i​c​a​l​-​c​o​n​f​e​r​e​n​c​e​-​f​o​r​-​s​m​a​l​l​-​i​s​l​a​n​d​-​s​t​ates/
3Mycoo M. 2024. Com­mon­wealth Caribbean cities, cli­mate change adap­ta­tion, and resilience : empow­er­ing local gov­ern­ment. Com­mon­wealth Jour­nal of Local Gov­er­nance. – 2024. – 29. pp. 1–20. https://​doi​.org/​1​0​.​5​1​3​0​/​c​j​l​g​.​v​i​2​9​.9042.
4Lau­rent C. & Vir­ginie K. E. Duvat 2024. Address­ing the Cli­mate Adap­ta­tion Track­ing Gap : An Assess­ment Method Using Key Vari­ables (Combler l’é­cart de suivi de l’adap­ta­tion au cli­mat : une méth­ode d’é­val­u­a­tion util­isant des vari­ables clés). Region­al envi­ron­men­tal change. Vol 24 numéro147
5Nations Unies. – 2024Accéder au finance­ment cli­ma­tique : Défis et oppor­tu­nités pour les petits États insu­laires en développe­ment (PEID) https://​www​.un​.org/​e​n​/​c​l​i​m​a​t​e​-​f​i​n​a​n​c​e​-​s​i​d​s​-2024.
6UN-HABITAT PNUD Cli­mat – 2023. Résilience urbaine inté­grée dans les petits États insu­laires en développe­ment et les villes côtières : Nation­al and City ‘State Of Play’ Port Vila, Van­u­atu. In Undp | Un-Habi­tat. https://www.sparkblue.org/sites/default/files/2023–06/State%20.
7Banque asi­a­tique de développe­ment. – 2024 Greater Port Vila Urban Resilience Project. https://www.adb.org/projects/52031–001/main.
8Mycoo M. – 2023 Cities, Cli­mate Change Adap­ta­tion and Sus­tain­able Devel­op­ment : The Role of Local Gov­ern­ments in Com­mon­wealth Small Island Devel­op­ing States. https://​www​.research​gate​.net/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​/​3​6​9​9​21075.

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