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Les limites de l'économie circulaire

5 idées pour démystifier l’économie circulaire

Farah Doumit, doctorante au Centre de recherche en gestion (I³-CRG*) à l'École polytechnique (IP Paris)
Le 31 janvier 2023 |
6 min. de lecture
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Farah Doumit
doctorante au Centre de recherche en gestion (I³-CRG*) à l'École polytechnique (IP Paris)
En bref
  • Dans l'économie circulaire, les déchets et les pertes de matériaux, d'eau ou d'énergie peuvent créer de la valeur s'ils sont remis dans le système économique.
  • La communication de la Fondation Ellen MacArthur et d'autres cabinets de conseil a rendu l'adoption de ces principes à la fois attrayante et facile pour les acteurs économiques.
  • Il existe un effet de rebond qui peut réduire les avantages de l’économie circulaire.
  • Négliger la responsabilité sociale et renforcer les relations de pouvoir inégales à travers certaines activités circulaires peut conduire à une « économie circulaire faible ».
  • L'État peut jouer un rôle important afin de garantir une économie circulaire équitable pour tous.

Une grande par­tie des matéri­aux, de l’eau ou de l’én­ergie que nous pro­duisons aujour­d’hui est soit per­due, soit gaspillée, soit écartée du sys­tème économique, même si elle a encore de la valeur. Le mod­èle d’é­conomie cir­cu­laire s’in­ter­roge sur la manière dont cette valeur peut être con­servée, voire créée, à par­tir de ressources – qui, dans d’autres cir­con­stances, seraient per­dues ou gaspillées –, par la réduc­tion, la réu­til­i­sa­tion, la répa­ra­tion, la refab­ri­ca­tion, le recy­clage et la récupéra­tion de ces ressources. L’é­conomie cir­cu­laire est donc l’oc­ca­sion de trans­former les déchets et les pertes indésir­ables en ressources précieuses.

#1 L’économie circulaire est une notion recyclée 

Rétab­lis­sons la vérité autour d’une idée fausse mais courante : l’é­conomie cir­cu­laire n’est pas une idée nova­trice ou révo­lu­tion­naire. Dès 1966, l’é­con­o­miste Ken­neth Bould­ing a défi­ni ce que nous pou­vons qual­i­fi­er de notion embry­on­naire de l’é­conomie cir­cu­laire. Dans son essai inti­t­ulé « The Eco­nom­ics of the Com­ing Space­ship Earth », il décrit l’é­conomie du passé comme une économie aux ressources qui ont l’air illim­itées, au com­porte­ment impru­dent et exploiteur en matière d’ex­trac­tion, de pro­duc­tion et de con­som­ma­tion. Il la com­pare à l’é­conomie fer­mée de l’avenir, qu’il appelle l’é­conomie « spatiale ».

Dans une économie spa­tiale, « la Terre est dev­enue un seul vais­seau spa­tial, sans réser­voir illim­ité de quoi que ce soit, que ce soit pour l’ex­trac­tion ou la pol­lu­tion, et dans lequel, par con­séquent, l’Homme doit trou­ver sa place dans un sys­tème écologique cyclique qui est capa­ble de repro­duire con­tin­uelle­ment la forme matérielle même s’il a tou­jours besoin d’én­ergie ». De même, en 1990, le terme d’é­conomie cir­cu­laire a été explicite­ment inven­té dans un livre d’é­conomie envi­ron­nemen­tale1 et dans la loi chi­noise pro­mou­vant l’é­conomie cir­cu­laire2.

#2 L’économie circulaire est aujourd’hui un discours bien marqué

La Fon­da­tion Ellen MacArthur (EMF) et le cab­i­net de con­seil McK­in­sey ont uni leurs forces pour ren­forcer l’ar­gu­men­taire en faveur de la solu­tion pro­posée par l’é­conomie cir­cu­laire aux prob­lèmes créés par l’é­conomie linéaire. Ils ont réus­si de manière stupé­fi­ante à embar­quer un large pan­el d’ac­teurs économiques et de décideurs poli­tiques grâce à un dis­cours bien mar­qué et attrac­t­if ; des représen­ta­tions visuelles claires des flux biologiques et des tech­niques cir­cu­laires ; des canevas et des mod­èles concrets. 

L’é­conomie cir­cu­laire a alors été perçue comme un moyen de sor­tir de la crise économique de 2010. À cette époque, la sphère économique a souf­fert de la flam­bée des prix des matières pre­mières due à la forte demande infligée par le développe­ment économique chi­nois, de l’embargo mon­di­al de la Chine sur les métaux rares, et de la dégra­da­tion de l’en­vi­ron­nement mon­di­al, traduite par des indi­ca­teurs et des preuves con­crètes3. D’autres insti­tu­tions ont suivi l’ex­em­ple de la FEM et ont com­mencé à intro­duire leurs pro­pres per­cep­tions et déf­i­ni­tions de l’é­conomie cir­cu­laire4, comme L’A­gence de l’en­vi­ron­nement et de la maîtrise de l’énergie(ADEME). À ce jour, il existe plus de 100 déf­i­ni­tions por­tant des sig­ni­fi­ca­tions dif­férentes5 !

#3 L’économie circulaire est une utopie physique impossible

Une économie cir­cu­laire où les déchets n’ex­is­tent plus et où toutes les ressources sont indéfin­i­ment val­orisées est irréal­iste. Dans tout sys­tème prag­ma­tique, il est impos­si­ble d’avoir des boucles de ressources par­faite­ment fer­mées con­tenant des matéri­aux indéfin­i­ment recy­clés ou recy­clables et de l’én­ergie dis­sipée entière­ment récupérée en rai­son des con­traintes thermodynamiques. 

L’économie cir­cu­laire est l’oc­ca­sion de trans­former les déchets et les pertes indésir­ables en ressources précieuses.

Il existe des lim­ites dans les pro­priétés des matéri­aux qui entraî­nent une usure inévitable6. Par exem­ple, en rai­son de la fatigue du matéri­au après usage, le recy­clage de l’a­lu­mini­um est lim­ité à un cer­tain nom­bre de cycles, et pour garan­tir qu’il réponde aux normes de qual­ité, il est néces­saire d’y ajouter env­i­ron 5 % d’a­lu­mini­um vierge pur7. De même, les mul­ti­ples cycles de recy­clage des plas­tiques réduisent les chaînes de polymères qu’ils con­ti­en­nent, ce qui en dégrade la qual­ité8. Il existe égale­ment des lim­ites dans les tech­nolo­gies qui entraî­nent une dis­si­pa­tion inévitable dans l’en­vi­ron­nement, une con­t­a­m­i­na­tion pos­si­ble et une réten­tion de sub­stances dan­gereuses lorsqu’on s’en­gage dans des activ­ités d’é­conomie circulaire. 

Des exem­ples illus­trat­ifs de ce prob­lème sont les boues provenant des eaux usées indus­trielles, qui con­ti­en­nent des nutri­ments comme le phos­pho­re, et les cen­dres de fond d’inc­inéra­tion con­tenant de la fer­raille. Ils peu­vent respec­tive­ment être util­isés comme engrais et agré­gats de con­struc­tion tout en évi­tant l’ex­trac­tion de matéri­aux vierges, comme les engrais minéraux et les graviers. Cepen­dant, leur niveau de pol­lu­ants est plus élevé que celui des matéri­aux tra­di­tion­nels qu’ils rem­pla­cent9. Ces fac­teurs font qu’il est dif­fi­cile pour les entre­pris­es de rem­plac­er des chaînes de valeur qui fonc­tion­nent bien avec des ressources pri­maires par des déchets con­ver­tis en ressources issues de l’activité circulaire.

En ce qui con­cerne l’én­ergie, elle fait l’ob­jet d’un besoin con­stant dans le monde entier. Et si nous pou­vons la capter, la trans­former et la trans­porter, cha­cune de ces opéra­tions con­somme à son tour de l’én­ergie avec les tech­nolo­gies dont nous dis­posons10 . Par con­séquent, il est impos­si­ble, dans un avenir prévis­i­ble, d’avoir des boucles d’én­ergie fer­mées sans apport sup­plé­men­taire d’énergie.

#4 Les cycles d’économie circulaire ne sont pas toujours verts

De nom­breux avan­tages peu­vent être asso­ciés aux principes de l’é­conomie cir­cu­laire, comme la réduc­tion de l’ex­trac­tion des ressources pri­maires et de la créa­tion de déchets. Cepen­dant, pour de nom­breux chercheurs, il existe encore une grande incer­ti­tude quant à l’im­pact posi­tif con­cret de l’é­conomie cir­cu­laire sur l’en­vi­ron­nement et la société. Cer­tains affir­ment que la mise en œuvre de straté­gies cir­cu­laires ne dimin­ue pas par défaut l’im­pact envi­ron­nemen­tal11 pour une rai­son sim­ple : l’ef­fet de rebond (Para­doxe de Jevon). Il se pro­duit « lorsque les activ­ités cir­cu­laires, qui ont un impact plus faible par unité de pro­duc­tion, entraî­nent égale­ment une aug­men­ta­tion des niveaux de pro­duc­tion, ce qui réduit leurs avan­tages12  ».

L’ef­fet de rebond cir­cu­laire se pro­duit lorsque les activ­ités cir­cu­laires provo­quent une aug­men­ta­tion des niveaux de production.

Dif­férents mécan­ismes peu­vent con­duire à un effet de rebond cir­cu­laire13. Par exem­ple, quand les pro­duits sec­ondaires (issus des activ­ités d’upcy­cling, de réu­til­i­sa­tion, de reman­u­fac­tur­ing ou de recy­clage) ne sont pas des sub­sti­tuts adéquats aux pro­duits pri­maires (pro­duits fab­riqués à par­tir de matéri­aux vierges). Une étude récente a mon­tré qu’une entre­prise ven­dant des dalles de mar­bre « upcy­clées » a généré un impact envi­ron­nemen­tal posi­tif, rajoutant 13,2 % aux émis­sions que l’entreprise pen­sait déjà économiser14. Mais le pro­duit sec­ondaire étant inadap­té au marché, il n’a pas été en mesure de détourn­er les clients du pro­duit pri­maire. Autre mécan­isme déclen­chant l’ef­fet rebond : le com­porte­ment des clients, comme une con­som­ma­tion ou une util­i­sa­tion accrues. Aux États-Unis, des chercheurs ont mon­tré que la réu­til­i­sa­tion des smart­phones générait un effet rebond qui annu­lait de 30 à 45 % des économies d’émis­sions escomp­tées15. Ain­si, pour éviter ces effets de rebond, il est néces­saire d’adopter une approche écosys­témique afin de garder un œil sur l’ensem­ble du tableau.

En out­re, les coûts soci­aux de l’é­conomie cir­cu­laire sus­ci­tent des inquié­tudes. Les mau­vais­es con­di­tions de tra­vail, les asymétries de pou­voir, les ques­tions d’équité et d’in­clu­sion peu­vent être nég­ligées16. On peut citer à titre d’ex­em­ple les emplois dans la col­lecte et le tri du con­tenu du recy­clage ou dans la répa­ra­tion, entre­pris par des groupes sociale­ment mar­gin­al­isés. Des études ont estimé qu’en 2016, env­i­ron 58 % de tout le plas­tique recy­clé dans le monde a été col­lec­té par le secteur informel17,18, opérant sou­vent dans des con­di­tions dan­gereuses et sans avan­tages soci­aux1920. Cela con­duit à une faible cir­cu­lar­ité21 exclu­ant la respon­s­abil­ité sociale et ren­forçant les rela­tions de pou­voir inégales. 

C’est pourquoi les pro­fes­sion­nels dévelop­pent des indi­ca­teurs et des out­ils de mesure per­me­t­tant de gér­er le déploiement des pra­tiques cir­cu­laires et d’é­val­uer leur impact réel222324. L’ob­jec­tif est d’éviter les déc­la­ra­tions infondées sur l’é­conomie cir­cu­laire et de présen­ter les vraies ques­tions soulevées par la transition.

#5 L’économie circulaire est une question de collaboration créative

La métaphore du cer­cle est un out­il puis­sant : elle aide les entre­pris­es à repenser leur façon de pro­duire et notre façon de con­som­mer. Elle déclenche de plus la pen­sée créa­tive et favorise la coopéra­tion entre les acteurs économiques pour créer des solu­tions bril­lantes. Cela peut pass­er par de nou­veaux parte­nar­i­ats, des indi­ca­teurs de ges­tion, des méth­odes d’é­co-con­cep­tion, une con­cep­tion fru­gale de l’u­til­i­sa­tion des matéri­aux et de l’én­ergie, des critères d’é­val­u­a­tion des per­for­mances et de la créa­tion de valeur.

En fin de compte, la ques­tion est de savoir com­ment stim­uler la coopéra­tion non seule­ment au sein des entre­pris­es et des indus­tries, mais aus­si avec les gou­verne­ments et les décideurs poli­tiques. Il est temps pour les pro­duc­teurs et l’É­tat de se réap­pro­prier l’idée d’une forte cir­cu­lar­ité basée sur « une boucle matérielle fer­mée lim­itée en taille et en espace, inté­grant le principe de la dis­tri­b­u­tion équitable des ressources » [21]25. Il est temps de repouss­er les faux espoirs et les promess­es d’une économie cir­cu­laire utopique et de fournir des expli­ca­tions pru­dentes sur ses lim­ites tout en cocréant des con­di­tions favor­ables à la réus­site de sa mise en œuvre.

1Pearce, D. W. ; Turn­er, R. K. Eco­nom­ics of Nat­ur­al Resources and the Envi­ron­ment ; Johns Hop­kins Uni­ver­si­ty Press, 1989.
2Yong, R. L’é­conomie cir­cu­laire en Chine. J Mater Cycles Waste Man­ag 2007, 9 (2), 121–129.https://doi.org/10.1007/s10163-007‑0183‑z.
3Ntsondé, J. ; Aggeri, F. L’é­conomie cir­cu­laire comme utopie rationnelle. De la fic­tion à sa per­for­ma­tion. Revue française de ges­tion 2022, 304 (3), 43–63. https://doi.org/10.3166/rfg.304.43–64.
4OCDE. L’é­conomie cir­cu­laire dans les villes et les régions ; 2020. https://​doi​.org/​1​0​.​1​7​8​7​/​1​0​a​c​6​a​e4-en.
5Kirch­herr, J. ; Reike, D. ; Hekkert, M. Con­cep­tu­alis­er l’é­conomie cir­cu­laire : Une analyse de 114 déf­i­ni­tions. Resources Con­ser­va­tion and Recy­cling 2017, 127, 221–232. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​6​/​J​.​R​E​S​C​O​N​R​E​C​.​2​0​1​7​.​0​9.005.
6Par­rique, T. Ralen­tir Ou Périr, La Néces­sité d’une Post-Crois­sance : Ralen­tir ou périr, la néces­sité d’une post-crois­sance. Le Temps 2022.
7All­wood, J. M. ; Cullen, J. M. ; Car­ruth, M. A. ; Coop­er, D. R. ; McBrien, M. ; Mil­ford, R. L. ; Moyni­han, M. C. ; Patel, A. C. Sus­tain­able Mate­ri­als : With Both Eyes Open ; UIT Cam­bridge Lim­it­ed Cam­bridge, UK, 2012 ; Vol. 2012.
87 choses que vous ne saviez pas sur le plas­tique (et le recy­clage). Nation­al Geo­graph­ic Soci­ety News­room. https://blog.nationalgeographic.org/2018/04/04/7‑things-you-didnt-know-about-plastic-and-recycling/ (con­sulté le 2023-01-13).
9Johans­son, N. ; Krook, J. How to Han­dle the Pol­i­cy Con­flict between Resource Cir­cu­la­tion and Haz­ardous Sub­stances in the Use of Waste ? J of Indus­tri­al Ecol­o­gy 2021, 25 (4), 994‑1008. https://​doi​.org/​1​0​.​1​1​1​1​/​j​i​e​c​.​13103.
10Arnsperg­er, C. ; Bourg, D. Vers une économie authen­tique­ment cir­cu­laire. 2016, 35.
11Nußholz, J. Cir­cu­lar Busi­ness Mod­els : Déf­i­ni­tion d’un con­cept et cadrage d’un champ de recherche émer­gent. Sus­tain­abil­i­ty 2017, 9 (10), 1810. https://​doi​.org/​1​0​.​3​3​9​0​/​s​u​9​1​01810.
12Zink, T. ; Gey­er, R. Le rebond de l’é­conomie cir­cu­laire. Jour­nal of Indus­tri­al Ecol­o­gy 2017, 21 (3), 593–602.
13Cas­tro, C. G. ; Tre­visan, A. H. ; Pigos­so, D. C. A. ; Mas­caren­has, J. The Rebound Effect of Cir­cu­lar Econ­o­my : Def­i­n­i­tions, Mech­a­nisms and a Research Agen­da. Jour­nal of Clean­er Pro­duc­tion 2022, 345, 131136. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​6​/​j​.​j​c​l​e​p​r​o​.​2​0​2​2​.​1​31136.
14Zerbino, P. How to Man­age the Cir­cu­lar Econ­o­my Rebound Effect : A Pro­pos­al for Con­tin­gency-Based Guide­lines. Jour­nal of Clean­er Pro­duc­tion 2022, 378, 134584. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​6​/​j​.​j​c​l​e​p​r​o​.​2​0​2​2​.​1​34584.
15Makov, T. ; Font Vivan­co, D. Does the Cir­cu­lar Econ­o­my Grow the Pie? Le cas des effets rebonds de la réu­til­i­sa­tion des smart­phones. Fron­tières de la recherche sur l’én­ergie 2018, 6.
16Ini­go, E. A. ; Blok, V. Ren­forcer les fonde­ments socio-éthiques de l’é­conomie cir­cu­laire : Les leçons de la recherche et de l’in­no­va­tion respon­s­ables. Jour­nal of Clean­er Pro­duc­tion 2019, 233, 280–291. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​6​/​j​.​j​c​l​e​p​r​o​.​2​0​1​9​.​0​6.053.
17Lau, W. W. Y. ; Shi­ran, Y. ; Bai­ley, R. M. ; Cook, E. ; Stuchtey, M. R. ; Koskel­la, J. ; Velis, C. A. ; God­frey, L. ; Bouch­er, J. ; Mur­phy, M. B. ; Thomp­son, R. C. ; Jankows­ka, E. ; Castil­lo Castil­lo, A. ; Pilditch, T. D. ; Dixon, B. ; Koersel­man, L. ; Kosior, E. ; Favoino, E. ; Gut­ber­let, J. ; Baulch, S. ; Atreya, M. E. ; Fis­ch­er, D. ; He, K. K. ; Petit, M. M. ; Sumaila, U. R. ; Neil, E. ; Bern­hofen, M. V. ; Lawrence, K. ; Palardy, J. E. Eval­u­at­ing Sce­nar­ios toward Zero Plas­tic Pol­lu­tion. Sci­ence 2020, 369 (6510), 1455–1461. https://​doi​.org/​1​0​.​1​1​2​6​/​s​c​i​e​n​c​e​.​a​b​a9475.
18Breakingtheplasticwave_report.Pdf. https://​www​.pewtrusts​.org/​-​/​m​e​d​i​a​/​a​s​s​e​t​s​/​2​0​2​0​/​0​7​/​b​r​e​a​k​i​n​g​t​h​e​p​l​a​s​t​i​c​w​a​v​e​_​r​e​p​o​r​t.pdf (con­sulté le 2023-01-13).
19Recy­clage dans le secteur informel.
20Med­i­na, M. The Infor­mal Recy­cling Sec­tor in Devel­op­ing Coun­tries.
21Johans­son, N. ; Hen­riks­son, M. Cir­cu­lar Econ­o­my Run­ning in Cir­cles ? A Dis­course Analy­sis of Shifts in Ideas of Cir­cu­lar­i­ty in Swedish Envi­ron­men­tal Pol­i­cy. Sus­tain­able Pro­duc­tion and Con­sump­tion 2020, 23, 148–156. https://​doi​.org/​1​0​.​1​0​1​6​/​j​.​s​p​c​.​2​0​2​0​.​0​5.005.
22Lead the Cir­cu­lar Econ­o­my with Cir­cel­li­gence by BCG. BCG Glob­al. https://​www​.bcg​.com/​c​a​p​a​b​i​l​i​t​i​e​s​/​c​l​i​m​a​t​e​-​c​h​a​n​g​e​-​s​u​s​t​a​i​n​a​b​i​l​i​t​y​/​c​i​r​c​u​l​a​r​-​e​c​o​n​o​m​y​-​c​i​r​c​e​l​l​i​gence (con­sulté le 2023-01-12).
23Indi­ca­teurs de la tran­si­tion cir­cu­laire. Con­seil mon­di­al des entre­pris­es pour le développe­ment durable (WBCSD). https://​www​.wbcsd​.org/​qctel (con­sulté le 2023-01-12).
24Cir­cu­lyt­ics – A world with­out mea­sure­ment does­n’t work. https://​ellen​macarthur​foun​da​tion​.org/​r​e​s​o​u​r​c​e​s​/​c​i​r​c​u​l​y​t​i​c​s​/​o​v​e​rview (con­sulté le 2023-01-12).
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