directeur adjoint opérations à la direction des opérations pour la prévision (DirOP) de Météo France
En bref
Les premiers systèmes d’observation météorologique se fondaient sur des observations au sol.
Rapidement, les météorologues ont introduit la télédétection, avec des radars émettant des ondes électromagnétiques pour des observations en altitude.
Les observations se font aussi par satellites, qui peuvent être défilants ou géostationnaires.
Le nombre de satellites météorologiques a beaucoup augmenté ces dernières années et des programmes européens ambitieux ont vu le jour.
Il existe aussi des observations opportunes, provenant d’une infrastructure qui n’a pas été conçue pour les mesures atmosphériques, comme les réseaux de téléphonie.
directeur du Centre national de recherches météorologiques (CNRM)
En bref
Pour assurer la prévision météorologique, on utilise des modèles de simulation de l’atmosphère de différentes échelles.
Arome et Arpège sont les deux modèles météorologiques de Météo-France, utilisés pour simuler respectivement l’atmosphère de la France métropolitaine et de domaines géographiques outremer, et de la planète entière.
Afin de traiter les résultats des simulations, le CNRM utilise de plus en plus l’intelligence artificielle (IA).
La réduction de l’échelle spatiale permet d’affiner les prévisions, car elle permet de représenter des phénomènes dont on sait résoudre l’évolution à plus petite échelle.
Les avancées scientifiques et technologiques permettent de distinguer des objets météorologiques de plus en plus petits : c’est crucial pour améliorer la prévision de l’atmosphère et son évolution.