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Tumeurs : mieux comprendre, mieux cibler, mieux soigner

3 épisodes
  • 1
    Thérapies ciblées : de nouvelles armes pour lutter contre les tumeurs
  • 2
    Les immunothérapies contre le cancer : comment ça marche ?
  • 3
    « Les avancées en physique et l’horizon d’une nouvelle radiothérapie des tumeurs »
Épisode 1/3
Agnès Vernet, journaliste scientifique
Le 21 octobre 2021
4 min. de lecture
Philippe cassier
Philippe Cassier
oncologue médical au Centre Léon Bérard

En bref

  • Même si 382 000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en France au cours de l'année 2018, le taux de survie s’est amélioré grâce à un diagnostic plus précoce et aux progrès des traitements.
  • Jusqu’aux années 2000, les médecins cherchaient des molécules qui détruisaient les cellules cancéreuses sans toujours savoir comment elles fonctionnaient.
  • Mais aujourd'hui, les traitements ciblés sont établis de manière plus rationnelle et systématique.
  • Les tumeurs étant différentes les unes des autres, les thérapies ciblées accompagnées d'outils de diagnostic efficaces permettent de vérifier que la bonne cible est bien présente chez le patient.
  • De nouveaux médicaments anticancéreux sont le résultat de ce changement d'approche et ces traitements peuvent avoir des effets spectaculaires – même si la tolérance peut encore poser problème.
Épisode 2/3
Agnès Vernet, journaliste scientifique
Le 21 octobre 2021
4 min. de lecture
Julien Husson
Julien Husson
professeur à l’École polytechnique au Laboratoire d’hydrodynamique de l’X (LadHyX*)

En bref

  • Les tumeurs affaiblissent la réponse immunitaire des patients et les immunothérapies – des médicaments qui « réveillent » le système immunitaire – se sont avérées efficaces.
  • Bien que ces traitements se soient révélés efficaces sur le plan clinique, leur mécanisme d'action exact n'est pas entièrement compris.
  • C'est pourquoi le biophysicien Julien Husson tente de comprendre comment les immunothérapies bloquent l'effet immunosuppresseur des tumeurs, en utilisant l'analyse au microscope électronique.
  • Dans ses travaux futurs, il espère utiliser les résultats obtenus pour mieux comprendre le mécanisme de fonctionnement des lymphocytes T (cellules immunitaires).
Épisode 3/3
Alessandro Flacco, professeur associé à l'ENSTA Paris (IP Paris)
Le 21 octobre 2021
4 min. de lecture
Alessandro Flacco
Alessandro Flacco
professeur associé à l'ENSTA Paris (IP Paris)

En bref

  • La radiothérapie est utilisée pour détruire les cellules cancéreuses aussi précisément que possible, sans trop affecter les cellules saines environnantes.
  • Depuis les années 1990, les médecins utilisent des proton thérapies, et plus récemment, l'utilisation de faisceaux d'électrons dans le traitement du cancer a été étudiée.
  • De récentes découvertes ont montré que la toxicité des rayonnements est liée à la durée de l'exposition, connue sous le nom d'« effet flash », une brève explosion de rayonnements.
  • Plus la durée est courte, moins les cellules saines sont touchées grâce à une moindre brûlure et une moindre fibrose.
  • Cette découverte a incité les scientifiques à réexaminer les sources de particules telles que les lasers pulsés qui fournissent un rayonnement rapide et très localement intense – ou en injectant des nanoparticules photosensibles.

Auteurs

Agnès Vernet

Agnès Vernet

journaliste scientifique

Après une formation initiale en biologie moléculaire, Agnès Vernet s’est formée au journalisme scientifique à l’ESJ-Lille. Depuis 14 ans, elle écrit dans différents supports, magazines scientifiques, titres professionnels et médias généralistes, en France et en Suisse. Depuis le 1er février 2021, elle a été élue présidente de l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI).

Alessandro Flacco

Alessandro Flacco

professeur associé à l'ENSTA Paris (IP Paris)

Alessandro Flacco  travaille sur les applications des sources de particules par laser à la biologie et à la médecine. Il a longtemps travaillé sur la physique des plasmas crées par laser à très haute intensité et sur l'accélération de protons par interaction laser-matière. Il est professeur associé à l'ENSTA Paris et chercheur au LOA (Laboratoire d'Optique Appliquée : unité mixte de recherche CNRS, ENSTA, École Polytechnique).