responsable des programmes astronomie et astrophysique du CNES
En bref
Un nouveau télescope spatial, nommé James Webb (JWST), s’apprête à décoller à bord de la fusée Ariane 5 — Décrit comme étant le successeur du renommé télescope spatial Hubble.
Il utilise les ondes de l’infrarouge, ce qui permet de remonter à la naissance des étoiles, et donc à l’ère de la « réionisation », 200 millions d’années après le Big Bang.
Avec un miroir segmenté de 6,5 mètres de diamètre, trois fois plus que celui de Hubble, il est 400 fois plus sensible que nos télescopes actuels, terrestres comme spatiaux, utilisant également l’observation de l’infrarouge.
Les données récoltées par le JWST vont permettre l’étude en profondeur de l’atmosphère d’une dizaine d’exoplanètes découvertes lors de la dernière décennie.
astrophysicien et directeur scientifique du département d'astrophysique du CEA
En bref
Les télescopes spatiaux nous permettent la récolte de données sur l'Univers inaccessibles et invisibles depuis le sol terrestre.
Ces observations nous donnent des connaissances plus approfondies sur la composition de l'espace ; par exemple, on sait aujourd'hui que les galaxies flottent dans une matière appelée plasma, et qu'elles perdent une partie de leur matière par le biais des vents galactiques.
Ces nouvelles façons d’observer nous poussent à des innovations techniques, qui peuvent être bénéfiques pour des objets du quotidien comme les téléphones portables.
chargée de recherche CNRS au sein du laboratoire de Physique des Plasmas (LPP*)
En bref
Les éjections venant de la surface du soleil, comme les vents solaires, génèrent ce qu’on appelle des « tempêtes solaires » ayant un impact sur l’environnement magnétisé de la Terre (la magnétosphère).
Il existe deux types de vents solaires, les rapides atteignant jusqu’à 800 km/s, et les lents allant jusqu’à 400 km/s.
Ce sont eux qui donnent naissance aux aurores polaires, lorsqu’ils entrent en collision avec notre atmosphère.
Les scientifiques observent et analysent les propriétés des turbulences que ces vents provoquent, car elles donnent des informations sur l’atmosphère des planètes avec lesquelles ils rentrent en contact.
Auteurs
Isabelle Dumé
journaliste scientifique
Isabelle Dumé est titulaire d'un doctorat en physique. Elle collabore avec différents magazines scientifiques et médias, des institutions publiques et privées, et des acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche en France et dans le monde.