Virginie Pinel a étudié les sciences de la terre à l’École Normale Supérieure de Lyon avant de rejoindre l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) où elle s’est initiée, lors de son doctorat, au domaine de la volcanologie physique sous la houlette de Claude Jaupart. Ensuite, souhaitant se tourner vers les observations, elle a fait un post-doctorat financé par le Centre National des Études Spatiales (CNES) en travaillant sur l’application des données radar satellitaires à l’étude des volcans. Depuis 2004, elle travaille à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle participe à la valorisation des données de télédétection en promouvant leur utilisation dans les observatoires volcanologiques. Par ailleurs, elle développe des modèles de transport et de stockage de magma enfin d’interpréter les observations géophysiques enregistrées sur les volcans. Elle utilise également des techniques d’assimilation de données pour améliorer la prédiction des éruptions grâce à une intégration optimisée des modèles dynamiques et des observations faites en « temps réel » dans le cadre de la surveillance des volcans actifs.
